mardi 20 mai 2008

Julien DRAY : Ségolène, la figurine du gâteau.


LIBERATION 19 MAI 2008
Julien Dray, député PS de l'Essonne, candidat lui aussi au poste de Premier secrétaire du PS, s'est montré critique vis-à-vis de Ségolène Royal, dont il était l’un des bras droit pendant la campagne. Pour son attaque, Dray fait dans la métaphore pâtissière, en comparant la présidente de Poitou-Charentes à une figurine de gâteau. «Quand un pâtissier essaie de monter une pièce montée (...) pour une communion, un mariage, il y a la petite figurine au-dessus, elle est importante. Est-ce que le pâtissier commence à faire la figurine d'abord ? Non, en général, il commence à construire la pyramide. Il associe les choses». «Ce qui est valable en pâtisserie est un peu valable en politique», a-t-il jugé hier soir lors du grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

jeudi 15 mai 2008

EDUCATION NATIONALE : encore une grève.

15 Mai 2008 : encore une grève des enseignants.
Droit de grève = droit de nuire.
Pour les syndicats d’enseignants, appliquer un service minimum pour recevoir les enfants les jours de grève, reviendrait à supprimer une nuisance, c’est donc une atteinte au droit de grève.
Peu leur importe que vous perdiez une journée de travail, ou que vous payez quelqu’un pour garder vos enfants, au contraire, l’objectif de la grève c’est bien ça, c’est de vous nuire au maximum.

Dans les entreprises privées, la grève crée une nuisance à l’employeur, au ‘patron’.
Dans le service public, le ‘patron’, c’est nous, les parents. C’est bien clair, une bonne grève, c’est une grève qui apporte le maximum de nuisance aux parents.
Il faut, pour que la grève soit efficace, qu’elle coûte deux fois aux usagers : une fois en impôts pour payer un service public qui s’arrête, et une deuxième fois pour payer un service de remplacement.
Voilà la logique syndicale : la grève n’est pas un moyen de lutte d’un autre âge où les ouvriers se battaient contre leurs patrons pour survivre, mais un moyen moderne pour faire croire que leur cause est juste.
Peu leur importe que la France soit le champion en Europe pour la dépense publique par enfant scolarisé.
Peu leur importe de voir notre pays se retrouver en queue de peloton dans l’évaluation de notre Education Nationale, il leur faut encore et encore plus de moyens.
Payez, bonnes gens, payez, payez toujours, et repayez quand ils font grève.

(Au fait, les Ecoles ‘libres’, est-ce qu’elles ont fait grève ? L’Ecole Libre, en Septembre 2007, a refusé 30.000 inscriptions faute de place. Et si on donnait davantage de moyens à une institution qui, manifestement, elle, en aurait besoin pour répondre aux souhaits de milliers de parents ?).