mardi 1 juillet 2008

ROYAL Un enfant ne ment jamais


Un enfant ne ment jamais

Ministre déléguée de l’enseignement dans le gouvernement Jospin, Ségolène Royal affirmait, devant des psychologues, « Un enfant ne ment jamais ». (Cité par Claude Allègre, La défaite en chantant)

Le juge Burgaud a dû faire sienne cette sentence de Madame Royal. Il a pris comme du bon pain, les affirmations des enfants d’Outreau.
Mal lui en a pris : il a envoyé une quinzaine d’innocents en prison pendant plus d’un an, brisé leurs ménages, ruiné leurs carrières, poussé l’un d’eux au suicide, et marqué à vie une vingtaine de familles.
« Un enfant ne ment jamais ».
Le juge Burgaud a été à l’origine d’un des fiascos les plus graves de ces dernières années dans le fonctionnement de la Justice
Innocentés après deux ou trois procès, les accusés d’Outreau se sont vu attribuer par la justice, -qui, comme chacun sait, manque de moyens- des sommes substantielles en guise de dédommagements.

Selon Madame Royal, « un enfant ne ment jamais ».

N’importe quelle personne de bon sens vous dira que les enfants ont beaucoup d’imagination, et qu’ils brodent volontiers autour des fantasmes que leur suggèrent d’autres enfants, ou des adultes, ou des évènements quelconques qui les ont marqués, quand ce n’est pas tout simplement la télé.

« Un enfant ne ment jamais ».

Oublions cet aphorisme de Madame Royal. Suivons plutôt cette invitation de la susdite : « . . . Aimons-nous les uns les autres . . . », nous prendrons moins de risques . . .