
La Voix du Nord, 31 Janvier 2008.
« Un professeur sera jugé pour avoir giflé un élève. »
C’est une histoire banale : excédé par le comportement d’un élève, le prof lui envoye une gifle. Le père (un gendarme !) porte plainte. « L’enseignant a été suspendu jusqu’à sa comparution. »
« Un professeur sera jugé pour avoir giflé un élève. »
C’est une histoire banale : excédé par le comportement d’un élève, le prof lui envoye une gifle. Le père (un gendarme !) porte plainte. « L’enseignant a été suspendu jusqu’à sa comparution. »
UNE AUTRE GIFLE. (Authentique. Les noms propres ont été changés.)
La scène se passe en 1995 dans un collège des environs de Chambéry.
Marie-Claude, professeur de géo en cinquième gifle un élève qui a été grossier avec elle.
L’élève menace : ‘Je vais le dire à mon père’.
De fait, le papa (il n’est pas gendarme, mais ouvrier dans le bâtiment) se présente le lendemain, accompagné de son fils, à Marie-Claude et la questionne :
‘Voulez-vous me dire pourquoi vous avez frappé mon garçon ?’
Marie-Claude rapporte en hésitant comment elle a été insultée. Le père s’adresse à son fils :’C’est vrai ? ‘. Réponse : ‘Ben, oui’.
Le père ne fait ni une, ni deux, il allonge une paire de claques retentissantes à son rejeton. Et il commente : ‘Madame, s’il recommence, vous le giflez, et vous me prévenez, il aura la même chose à la maison’.
1995-2008 : où est le progrès ?