mardi 1 juillet 2008

ROYAL Un enfant ne ment jamais


Un enfant ne ment jamais

Ministre déléguée de l’enseignement dans le gouvernement Jospin, Ségolène Royal affirmait, devant des psychologues, « Un enfant ne ment jamais ». (Cité par Claude Allègre, La défaite en chantant)

Le juge Burgaud a dû faire sienne cette sentence de Madame Royal. Il a pris comme du bon pain, les affirmations des enfants d’Outreau.
Mal lui en a pris : il a envoyé une quinzaine d’innocents en prison pendant plus d’un an, brisé leurs ménages, ruiné leurs carrières, poussé l’un d’eux au suicide, et marqué à vie une vingtaine de familles.
« Un enfant ne ment jamais ».
Le juge Burgaud a été à l’origine d’un des fiascos les plus graves de ces dernières années dans le fonctionnement de la Justice
Innocentés après deux ou trois procès, les accusés d’Outreau se sont vu attribuer par la justice, -qui, comme chacun sait, manque de moyens- des sommes substantielles en guise de dédommagements.

Selon Madame Royal, « un enfant ne ment jamais ».

N’importe quelle personne de bon sens vous dira que les enfants ont beaucoup d’imagination, et qu’ils brodent volontiers autour des fantasmes que leur suggèrent d’autres enfants, ou des adultes, ou des évènements quelconques qui les ont marqués, quand ce n’est pas tout simplement la télé.

« Un enfant ne ment jamais ».

Oublions cet aphorisme de Madame Royal. Suivons plutôt cette invitation de la susdite : « . . . Aimons-nous les uns les autres . . . », nous prendrons moins de risques . . .

vendredi 6 juin 2008

LIMOGNE EN QUERCY. TITRE EXECUTOIRE


Cliquez sur l'image pour agrandir, cela vaut la peine.
TITRE EXECUTOIRE DE PAIEMENT

Que voilà un beau formulaire ! Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué?

« Tître exécutoire. . . » une délicate réminiscence d’échafaud, on va se faire EXECUTER par un tître.

« Copie formant avis », fait penser au « référentiel bondissant » du langage des IUFM, qui désigne simplement un ballon. (Cité par Claude Allègre).

« Copie formant avis »Pourquoi Copie, le document n’est pas original ? On aurait déjà reçu un premier avis, impayé, et celui-ci est la copie du premier ?

« Débiteur » On se sent coupable de devoir quelque chose à l’administration.

L’administration insiste : « Redevance »

Quelle Redevance ? Eh bien, « Redevance O.M. ». Rien à voir avec l’Olympic de Marseille, c’est Ordures Ménagères. Pourquoi ne pas dire en toutes lettres: Ordures Ménagères ?

Les rédacteurs de formulaire ont encore quelques progrès à faire pour être simples, lisibles et aisément compréhensibles par les administrés.
Peut-être ont-ils l’unique souci de respecter une procédure imposée, plutôt que d’utiliser un simple langage de bon-sens.
Peut-être aussi ont-ils assez de temps disponible pour rédiger des formulaires compliqués?
Peut-être feraient plus simple s'ils étaient surchargés de travail?
Je vous vois venir, vous allez encore dire qu'il y a trop de fonctionnaires. Vous cherchez à "casser" le service public! Le langage alambiqué de l'admnistration, c'est la fierté de la fonction publique! Vous critiquez cette prérogative parce que vous êtes un réactionnaire de droite!

Et si les tickets de caisse des commerçants s'appelaient aussi TITRES EXECUTOIRES de paiement? Cela ne changerait pas le pouvoir d'achat, mais cela donnerait davantage de valeur au panier de la ménagère.

mardi 20 mai 2008

Julien DRAY : Ségolène, la figurine du gâteau.


LIBERATION 19 MAI 2008
Julien Dray, député PS de l'Essonne, candidat lui aussi au poste de Premier secrétaire du PS, s'est montré critique vis-à-vis de Ségolène Royal, dont il était l’un des bras droit pendant la campagne. Pour son attaque, Dray fait dans la métaphore pâtissière, en comparant la présidente de Poitou-Charentes à une figurine de gâteau. «Quand un pâtissier essaie de monter une pièce montée (...) pour une communion, un mariage, il y a la petite figurine au-dessus, elle est importante. Est-ce que le pâtissier commence à faire la figurine d'abord ? Non, en général, il commence à construire la pyramide. Il associe les choses». «Ce qui est valable en pâtisserie est un peu valable en politique», a-t-il jugé hier soir lors du grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

jeudi 15 mai 2008

EDUCATION NATIONALE : encore une grève.

15 Mai 2008 : encore une grève des enseignants.
Droit de grève = droit de nuire.
Pour les syndicats d’enseignants, appliquer un service minimum pour recevoir les enfants les jours de grève, reviendrait à supprimer une nuisance, c’est donc une atteinte au droit de grève.
Peu leur importe que vous perdiez une journée de travail, ou que vous payez quelqu’un pour garder vos enfants, au contraire, l’objectif de la grève c’est bien ça, c’est de vous nuire au maximum.

Dans les entreprises privées, la grève crée une nuisance à l’employeur, au ‘patron’.
Dans le service public, le ‘patron’, c’est nous, les parents. C’est bien clair, une bonne grève, c’est une grève qui apporte le maximum de nuisance aux parents.
Il faut, pour que la grève soit efficace, qu’elle coûte deux fois aux usagers : une fois en impôts pour payer un service public qui s’arrête, et une deuxième fois pour payer un service de remplacement.
Voilà la logique syndicale : la grève n’est pas un moyen de lutte d’un autre âge où les ouvriers se battaient contre leurs patrons pour survivre, mais un moyen moderne pour faire croire que leur cause est juste.
Peu leur importe que la France soit le champion en Europe pour la dépense publique par enfant scolarisé.
Peu leur importe de voir notre pays se retrouver en queue de peloton dans l’évaluation de notre Education Nationale, il leur faut encore et encore plus de moyens.
Payez, bonnes gens, payez, payez toujours, et repayez quand ils font grève.

(Au fait, les Ecoles ‘libres’, est-ce qu’elles ont fait grève ? L’Ecole Libre, en Septembre 2007, a refusé 30.000 inscriptions faute de place. Et si on donnait davantage de moyens à une institution qui, manifestement, elle, en aurait besoin pour répondre aux souhaits de milliers de parents ?).

mardi 15 avril 2008

IL Y A TROP DE FONCTIONNAIRES


LE TOUT A L’EGOUT ET NOS IMPOTS .

Les habitants de ma commune, dans les environs de Lille, ont été invités à by-passer leur fosse septique pour se connecter directement sur le « tout-à-l’égoût ». Il n’est pas question de contester le bien-fondé d’une telle mesure, d’autant que le Conseil Général accorde une subvention à ceux qui font exécuter les travaux. Pour justifier la subvention, il faut bien sûr, se soumettre au contrôle d’un agent qualifié.

C’est ici que l’histoire commence : les travaux sont faits, j’appelle le service compétent pour demander la visite du contrôleur. Rendez-vous est pris pour le mardi suivant à 11 heures.. Bien.
Croyant rendre service à l’administration, je signale que ma voisine immédiate est dans le même cas que moi, qu’elle et son mari sont en activité, qu’elle m’a chargé de contacter le même service, et que donc, le même contrôleur peut faire d’une pierre deux coups, le même jour.
Réponse de l’assistante du contrôleur : « Ce n’est pas possible. Monsieur X ne fait qu’un contrôle par jour, il reviendra le lendemain pour contrôler la voisine. »


La moutarde me monte au nez : pourquoi faire deux déplacements au même endroit, quand un seul pourrait suffire. L’assistante se défend comme elle peut, jusqu’au moment où je menace de signaler le fait au journal local, qui se fera un plaisir de montrer comment est dilapidé l’argent du contribuable. La réaction est immédiate : l’assistante va en référer à son supérieur, qui, derechef, donne son accord pour « contrôler » les deux installations le même jour. Ouf !

Au jour dit, l’agent qualifié arrête sa voiture sur le trottoir d’en face et il procède au « contrôle » : comme les conduites sont enterrées, qu’elles sont recouvertes de terre et de remblais, que la pelouse commence à repousser, qu’y a-t-il à vérifier ? Rien.
Le contrôleur fait les cent pas devant mon habitation et celle de ma voisine, il sort un dossier de sa serviette, il y inscrit quelque chose, range le dossier, remonte en voiture et s’en va. L’opération a duré moins de 10 minutes.

Il est question de remplacer un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite. A ce rythme, il faudra plus de 40 ans pour retrouver la proportion de fonctionnaires des années 1970.

jeudi 31 janvier 2008

LA GIFLE. BERLAIMONT


La Voix du Nord, 31 Janvier 2008.
« Un professeur sera jugé pour avoir giflé un élève. »
C’est une histoire banale : excédé par le comportement d’un élève, le prof lui envoye une gifle. Le père (un gendarme !) porte plainte. « L’enseignant a été suspendu jusqu’à sa comparution. »


UNE AUTRE GIFLE. (Authentique. Les noms propres ont été changés.)
La scène se passe en 1995 dans un collège des environs de Chambéry.
Marie-Claude, professeur de géo en cinquième gifle un élève qui a été grossier avec elle.
L’élève menace : ‘Je vais le dire à mon père’.
De fait, le papa (il n’est pas gendarme, mais ouvrier dans le bâtiment) se présente le lendemain, accompagné de son fils, à Marie-Claude et la questionne :
‘Voulez-vous me dire pourquoi vous avez frappé mon garçon ?’
Marie-Claude rapporte en hésitant comment elle a été insultée. Le père s’adresse à son fils :’C’est vrai ? ‘. Réponse : ‘Ben, oui’.
Le père ne fait ni une, ni deux, il allonge une paire de claques retentissantes à son rejeton. Et il commente : ‘Madame, s’il recommence, vous le giflez, et vous me prévenez, il aura la même chose à la maison’.
1995-2008 : où est le progrès ?

mardi 29 janvier 2008

G. FRECHE projette d'acheter une statue de LENINE


LENINE ET GEORGES FRECHE

Lors d’une récente inauguration d’une exposition réservée à la Révolution Française, Monsieur FRECHE avait manifesté son estime pour les grands hommes qui avaient eu le mérite d’essayer de changer la Société, en coupant, accessoirement, la tête de leurs semblables. A son avis, ce n’est pas le nombre de morts qui doit nous impressionner, mais la louable intention de faire évoluer les choses grâce à l’élimination physique des opposants.
Illustration de cette curieuse vision de l’histoire : M. FRECHE a trouvé aux USA une statue de Lénine, mal mise en valeur ; il se propose de l’acheter pour l’installer à Montpellier.
Dans le panthéon des assassins de leurs semblables, Lénine, c’est vrai, figure en bonne place. Sa statue à Montpellier serait un excellent symbole des idées originales de M. FRECHE sur les surhommes (et les sous-hommes . . . ).
Espérons qu’il ne découvrira pas au cours de ses voyages des statues oubliées de Staline, de Hitler, ou de Pol Pot .