lundi 31 décembre 2007

PHILIPPE DELERME. LOI ANTI TABAC. BRUTALITE.

BRUTALITE
Définition : caractère soudain et violent d’un évènement.

JDD 30 Décembre 2007 Interview de Philippe Delerm, écrivain, à propos de l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Extraits :
« Je suis d’une famille d’intellectuels de gauche, un peu archaïque, où tout ce qui ressemble à une interdiction passe mal. Et puis les choses sont faites à l’américaine, dans la brutalité, dans l’excès. »

J’aime les ouvrages de Philippe Delerme, mais je suis surpris du sens que l’écrivain semble donner au terme BRUTALITE. Depuis la première loi Evin en 1991, 17 ans ont passé avec beaucoup de débats, qui ont abouti à une nouvelle loi anti-tabac en 2006, applicable début 2008. Où est la BRUTALITE ? Où est l’excès ?

Enseignant, fils d’enseignants, de gauche bien sûr, il participe de la « gauche bécassine » qui rejette systématiquement toutes les mesures prises par la droite, fussent-elles populaires et favorables à la santé publique, en affichant de surcroît un anti-américanisme « primaire » qui n’a rien à faire dans le cas présent. C’est une méthode Maoïste, qui date de 20 ans : suggérer la peur du Tigre US . . . Philippe Delerme reconnaît d’ailleurs qu’il appartient à une famille d’intellectuels de gauche, un peu archaïque . . .

Nous avons connu des mesures BRUTALES prises par la gauche. Pour n’en citer qu’une, les 35 heures de Lionel Jospin – d’un seul coup, 10% de réduction du temps de travail !- ont contribué largement au déclin de l’économie française et à la fuite de nos emplois.

Par contre, la BRUTALITE de la gauche ne s’est pas manifestée, c’est le moins qu’on puisse dire- en ce qui concerne la réforme des retraites, nécessaire –Rocard dixit- dès avant 1988 . ni dans la réforme de la carte judiciaire . . . .

Allez, Monsieur Delerme, on va oublier tout cela en prenant une nouvelle « gorgée de bière »....

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