jeudi 20 novembre 2008

RACHIDA DATI, LES MAGISTRATS SONT EN COLERE


MAGISTRATS EN COLERE

Les magistrats sont en colère, une colère noire, 500 d’entr’eux signent une motion : ils exigent des excuses de leur ministre.
Pourquoi ?
Parce que Rachida Dati a fait réveiller un magistrat à 11 heures du soir !
Quel scandale ! C’est une première ! C’était jusque là inconcevable !
Réveiller un fonctionnaire, qui plus est, un fonctionnaire de la Justice, alors qu’il dort !
Cela ne s’était jamais vu. Il faut que Mme Dati s’excuse publiquement d’avoir manifesté une telle audace, un grave manque de respect dû aux magistrats !
Oui, que Rachida se dépêche de présenter des excuses à ce corps de serviteurs de la justice dont elle a bafoué l’honneur. Sinon, ils auront sa peau !

Les magistrats méritent des excuses, parce que, eux, ils sont irréprochables. Ils ne se trompent jamais. Ils respectent les procédures. Ils ont une haute idée de leurs compétences. Bref, ils sont intouchables.
Bien sûr, ils ont envoyé en prison quinze personnes d’Outreau pendant des mois, pour les acquitter ensuite. Mais, ce n’est pas de leur faute. Ils n’ont pas à s’excuser d’avoir brisé des familles, ruiné des situations professionnelles, poussé un accusé au suicide. Non, ils n’ont fait que leur métier. Ils sont tellement parfaits, les magistrats, qu’ils ont fini par acquitter tous ces pauvres gens. Surtout, pas d’excuses, circulez citoyens, il n’y a rien
à voir. La justice est exercée par des magistrats irréprochables. Ils exigent des excuses de la ministre, mais eux, ils n'ont à s'excuser de rien.

Réveiller un magistrat la nuit !
Mais les magistrats ne sont pas comme ces responsables d’usine qui, eux, EXIGENT d’être réveillés si un accident corporel se produit la nuit dans leurs ateliers. Leur profession –un métier technique- n’est pas une profession noble comme celle des magistrats.
Mais les magistrats ne sont pas non plus des employés de SAMU, qui accourent, quelle que soit l’heure, si un malheureux tente de se suicider. Après tout, ils ne font que leur métier. Le métier des magistrats n’est pas de courir à tout bout de champ, ils doivent dormir, la nuit, du sommeil du juste.
S'il arrive aux magistrats de libérer un délinquant en signant un document où ils confondent confirmer et infirmer, c'est sûrement parce qu'ils ont mal dormi: la ministre a troublé leur sommeil.


Les enseignants ont eu la peau de Claude Allègre, vous verrez que les magistrats auront la peau de Rachida. Ce n’est pas le ministre qui commande les fonctionnaires, ce sont les fonctionnaires qui défont les ministres.

dimanche 19 octobre 2008

LE BOUCLIER FISCAL SOCIALISTE

LE BOUCLIER FISCAL SOCIALISTE AU SERVICE DES SPECULATEURS

On trouve dans le blog de Monsieur Arthuis, Sénateur, une étrange description de la façon dont les Socialistes s’arrangent avec la justice fiscale.

Nous sommes en 2002, Lionel Jospin est Premier Ministre, Laurent Fabius Ministre des Finances.
Les fonds de placement, spéculatifs s’il en est, réalisent des plus values considérables en l’espace de quelques années.
Les dirigeants de ces fonds de placement sont très largement rétribués, en millions d’Euros. Sont-ils soumis à l’impôt sur le revenu comme tout le monde ?
Que non ! L’admnistration de Bercy, sans aucune consultation des élus, décide l’application d’un impôt forfaitaire réduit de 16% .
« C’est le BOUCLIER FISCAL SOCIALISTE au service de la spéculation. . . . Etrange conception de l’équité fiscale ».
http://www.jeanarthuis-blog.fr/index.php?sujet_id=10287

N'empêche! Cela ne gênera nullement les socialistes pour vouer aux gémonies les mesures fiscales du gouvernement Fillon. Donner des leçons, c'est facile. S'appliquer à soi-même la rigueur, c'est plus délicat. Se souvenir de ses sottises, n'en parlons pas!
Voir aussi le billet du 8 Décembre 2007: Souvenir : Le paquet Fiscal de Laurent Fabius :

http://citoyen-expert.blogspot.com/search?updated-max=2008-04-15T23%3A15%3A00-07%3A00&max-results=7

mardi 26 août 2008

TIBET : Vendée de la Chine?

La Vendée des années 1790 ne demandait rien au gouvernement central que de garder ses coutumes, ses croyances, ses chefs. Etait-ce si déraisonnable ? Il faut croire que nos gouvernants avaient à l’époque une idée assez particulière des droits des citoyens. Pour imposer la loi du pouvoir central, ils envoyèrent l’ armée pour mener une guerre d’extermination de la population dans la province rebelle.

La France moderne, promotrice des Droits de l’Homme, exprime-t-elle des regrets pour avoir réalisé ce génocide dans sa province ? Que non ! L’année 1989 a célébré avec faste le bicentenaire de la Révolution Française, qui a envoyé à l’échafaud 17.000 personnes, hommes et femmes.

Alors, au nom de quoi certains de nos compatriotes se permettent-ils de donner des leçons à la Chine du XXIème siècle, qui ne respecterait pas des principes que la France elle-même a allègrement bafoués à la fin du 18ème siècle ? En 1796, le général Hoche, évalue les conséquences humaines de cette guerre à 380 000 morts pour l'ensemble de l'Ouest (chouannerie et guerre de Vendée). Dans une lettre au ministre de l’Intérieur du 2 février 1796, il estime que « six cent mille Français ont péri dans la Vendée »[].

La France, pays des droits de l’homme ?

En tout cas, pays donneur de leçons !


http://fr.wikipedia.org/wiki/Lazare_Hoche

mardi 1 juillet 2008

ROYAL Un enfant ne ment jamais


Un enfant ne ment jamais

Ministre déléguée de l’enseignement dans le gouvernement Jospin, Ségolène Royal affirmait, devant des psychologues, « Un enfant ne ment jamais ». (Cité par Claude Allègre, La défaite en chantant)

Le juge Burgaud a dû faire sienne cette sentence de Madame Royal. Il a pris comme du bon pain, les affirmations des enfants d’Outreau.
Mal lui en a pris : il a envoyé une quinzaine d’innocents en prison pendant plus d’un an, brisé leurs ménages, ruiné leurs carrières, poussé l’un d’eux au suicide, et marqué à vie une vingtaine de familles.
« Un enfant ne ment jamais ».
Le juge Burgaud a été à l’origine d’un des fiascos les plus graves de ces dernières années dans le fonctionnement de la Justice
Innocentés après deux ou trois procès, les accusés d’Outreau se sont vu attribuer par la justice, -qui, comme chacun sait, manque de moyens- des sommes substantielles en guise de dédommagements.

Selon Madame Royal, « un enfant ne ment jamais ».

N’importe quelle personne de bon sens vous dira que les enfants ont beaucoup d’imagination, et qu’ils brodent volontiers autour des fantasmes que leur suggèrent d’autres enfants, ou des adultes, ou des évènements quelconques qui les ont marqués, quand ce n’est pas tout simplement la télé.

« Un enfant ne ment jamais ».

Oublions cet aphorisme de Madame Royal. Suivons plutôt cette invitation de la susdite : « . . . Aimons-nous les uns les autres . . . », nous prendrons moins de risques . . .

vendredi 6 juin 2008

LIMOGNE EN QUERCY. TITRE EXECUTOIRE


Cliquez sur l'image pour agrandir, cela vaut la peine.
TITRE EXECUTOIRE DE PAIEMENT

Que voilà un beau formulaire ! Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué?

« Tître exécutoire. . . » une délicate réminiscence d’échafaud, on va se faire EXECUTER par un tître.

« Copie formant avis », fait penser au « référentiel bondissant » du langage des IUFM, qui désigne simplement un ballon. (Cité par Claude Allègre).

« Copie formant avis »Pourquoi Copie, le document n’est pas original ? On aurait déjà reçu un premier avis, impayé, et celui-ci est la copie du premier ?

« Débiteur » On se sent coupable de devoir quelque chose à l’administration.

L’administration insiste : « Redevance »

Quelle Redevance ? Eh bien, « Redevance O.M. ». Rien à voir avec l’Olympic de Marseille, c’est Ordures Ménagères. Pourquoi ne pas dire en toutes lettres: Ordures Ménagères ?

Les rédacteurs de formulaire ont encore quelques progrès à faire pour être simples, lisibles et aisément compréhensibles par les administrés.
Peut-être ont-ils l’unique souci de respecter une procédure imposée, plutôt que d’utiliser un simple langage de bon-sens.
Peut-être aussi ont-ils assez de temps disponible pour rédiger des formulaires compliqués?
Peut-être feraient plus simple s'ils étaient surchargés de travail?
Je vous vois venir, vous allez encore dire qu'il y a trop de fonctionnaires. Vous cherchez à "casser" le service public! Le langage alambiqué de l'admnistration, c'est la fierté de la fonction publique! Vous critiquez cette prérogative parce que vous êtes un réactionnaire de droite!

Et si les tickets de caisse des commerçants s'appelaient aussi TITRES EXECUTOIRES de paiement? Cela ne changerait pas le pouvoir d'achat, mais cela donnerait davantage de valeur au panier de la ménagère.

mardi 20 mai 2008

Julien DRAY : Ségolène, la figurine du gâteau.


LIBERATION 19 MAI 2008
Julien Dray, député PS de l'Essonne, candidat lui aussi au poste de Premier secrétaire du PS, s'est montré critique vis-à-vis de Ségolène Royal, dont il était l’un des bras droit pendant la campagne. Pour son attaque, Dray fait dans la métaphore pâtissière, en comparant la présidente de Poitou-Charentes à une figurine de gâteau. «Quand un pâtissier essaie de monter une pièce montée (...) pour une communion, un mariage, il y a la petite figurine au-dessus, elle est importante. Est-ce que le pâtissier commence à faire la figurine d'abord ? Non, en général, il commence à construire la pyramide. Il associe les choses». «Ce qui est valable en pâtisserie est un peu valable en politique», a-t-il jugé hier soir lors du grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

jeudi 15 mai 2008

EDUCATION NATIONALE : encore une grève.

15 Mai 2008 : encore une grève des enseignants.
Droit de grève = droit de nuire.
Pour les syndicats d’enseignants, appliquer un service minimum pour recevoir les enfants les jours de grève, reviendrait à supprimer une nuisance, c’est donc une atteinte au droit de grève.
Peu leur importe que vous perdiez une journée de travail, ou que vous payez quelqu’un pour garder vos enfants, au contraire, l’objectif de la grève c’est bien ça, c’est de vous nuire au maximum.

Dans les entreprises privées, la grève crée une nuisance à l’employeur, au ‘patron’.
Dans le service public, le ‘patron’, c’est nous, les parents. C’est bien clair, une bonne grève, c’est une grève qui apporte le maximum de nuisance aux parents.
Il faut, pour que la grève soit efficace, qu’elle coûte deux fois aux usagers : une fois en impôts pour payer un service public qui s’arrête, et une deuxième fois pour payer un service de remplacement.
Voilà la logique syndicale : la grève n’est pas un moyen de lutte d’un autre âge où les ouvriers se battaient contre leurs patrons pour survivre, mais un moyen moderne pour faire croire que leur cause est juste.
Peu leur importe que la France soit le champion en Europe pour la dépense publique par enfant scolarisé.
Peu leur importe de voir notre pays se retrouver en queue de peloton dans l’évaluation de notre Education Nationale, il leur faut encore et encore plus de moyens.
Payez, bonnes gens, payez, payez toujours, et repayez quand ils font grève.

(Au fait, les Ecoles ‘libres’, est-ce qu’elles ont fait grève ? L’Ecole Libre, en Septembre 2007, a refusé 30.000 inscriptions faute de place. Et si on donnait davantage de moyens à une institution qui, manifestement, elle, en aurait besoin pour répondre aux souhaits de milliers de parents ?).

mardi 15 avril 2008

IL Y A TROP DE FONCTIONNAIRES


LE TOUT A L’EGOUT ET NOS IMPOTS .

Les habitants de ma commune, dans les environs de Lille, ont été invités à by-passer leur fosse septique pour se connecter directement sur le « tout-à-l’égoût ». Il n’est pas question de contester le bien-fondé d’une telle mesure, d’autant que le Conseil Général accorde une subvention à ceux qui font exécuter les travaux. Pour justifier la subvention, il faut bien sûr, se soumettre au contrôle d’un agent qualifié.

C’est ici que l’histoire commence : les travaux sont faits, j’appelle le service compétent pour demander la visite du contrôleur. Rendez-vous est pris pour le mardi suivant à 11 heures.. Bien.
Croyant rendre service à l’administration, je signale que ma voisine immédiate est dans le même cas que moi, qu’elle et son mari sont en activité, qu’elle m’a chargé de contacter le même service, et que donc, le même contrôleur peut faire d’une pierre deux coups, le même jour.
Réponse de l’assistante du contrôleur : « Ce n’est pas possible. Monsieur X ne fait qu’un contrôle par jour, il reviendra le lendemain pour contrôler la voisine. »


La moutarde me monte au nez : pourquoi faire deux déplacements au même endroit, quand un seul pourrait suffire. L’assistante se défend comme elle peut, jusqu’au moment où je menace de signaler le fait au journal local, qui se fera un plaisir de montrer comment est dilapidé l’argent du contribuable. La réaction est immédiate : l’assistante va en référer à son supérieur, qui, derechef, donne son accord pour « contrôler » les deux installations le même jour. Ouf !

Au jour dit, l’agent qualifié arrête sa voiture sur le trottoir d’en face et il procède au « contrôle » : comme les conduites sont enterrées, qu’elles sont recouvertes de terre et de remblais, que la pelouse commence à repousser, qu’y a-t-il à vérifier ? Rien.
Le contrôleur fait les cent pas devant mon habitation et celle de ma voisine, il sort un dossier de sa serviette, il y inscrit quelque chose, range le dossier, remonte en voiture et s’en va. L’opération a duré moins de 10 minutes.

Il est question de remplacer un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite. A ce rythme, il faudra plus de 40 ans pour retrouver la proportion de fonctionnaires des années 1970.

jeudi 31 janvier 2008

LA GIFLE. BERLAIMONT


La Voix du Nord, 31 Janvier 2008.
« Un professeur sera jugé pour avoir giflé un élève. »
C’est une histoire banale : excédé par le comportement d’un élève, le prof lui envoye une gifle. Le père (un gendarme !) porte plainte. « L’enseignant a été suspendu jusqu’à sa comparution. »


UNE AUTRE GIFLE. (Authentique. Les noms propres ont été changés.)
La scène se passe en 1995 dans un collège des environs de Chambéry.
Marie-Claude, professeur de géo en cinquième gifle un élève qui a été grossier avec elle.
L’élève menace : ‘Je vais le dire à mon père’.
De fait, le papa (il n’est pas gendarme, mais ouvrier dans le bâtiment) se présente le lendemain, accompagné de son fils, à Marie-Claude et la questionne :
‘Voulez-vous me dire pourquoi vous avez frappé mon garçon ?’
Marie-Claude rapporte en hésitant comment elle a été insultée. Le père s’adresse à son fils :’C’est vrai ? ‘. Réponse : ‘Ben, oui’.
Le père ne fait ni une, ni deux, il allonge une paire de claques retentissantes à son rejeton. Et il commente : ‘Madame, s’il recommence, vous le giflez, et vous me prévenez, il aura la même chose à la maison’.
1995-2008 : où est le progrès ?

mardi 29 janvier 2008

G. FRECHE projette d'acheter une statue de LENINE


LENINE ET GEORGES FRECHE

Lors d’une récente inauguration d’une exposition réservée à la Révolution Française, Monsieur FRECHE avait manifesté son estime pour les grands hommes qui avaient eu le mérite d’essayer de changer la Société, en coupant, accessoirement, la tête de leurs semblables. A son avis, ce n’est pas le nombre de morts qui doit nous impressionner, mais la louable intention de faire évoluer les choses grâce à l’élimination physique des opposants.
Illustration de cette curieuse vision de l’histoire : M. FRECHE a trouvé aux USA une statue de Lénine, mal mise en valeur ; il se propose de l’acheter pour l’installer à Montpellier.
Dans le panthéon des assassins de leurs semblables, Lénine, c’est vrai, figure en bonne place. Sa statue à Montpellier serait un excellent symbole des idées originales de M. FRECHE sur les surhommes (et les sous-hommes . . . ).
Espérons qu’il ne découvrira pas au cours de ses voyages des statues oubliées de Staline, de Hitler, ou de Pol Pot .

vendredi 4 janvier 2008

NOTATION DES MINISTRES

EVALUATION DES MINISTRES

4 Janvier 2008.
Le président Sarkozy va faire évaluer l’efficacité de ses ministres par un cabinet d’audit spécialisé. L’information agite tous les milieux. Les commentaires vont de l’ironie (les parents des ministres vont-ils devoir signer le carnet de notes ?) aux réflexions de bon sens : pourquoi ne pas évaluer l’efficacité des ministres au même titre que celle des responsables de l’industrie ?

Cette notion d’évaluation n’est pas tout-à-fait neuve. Ségolène Royal proposait, pendant sa campagne, de faire évaluer les élus par des jurys citoyens, ce qui n’avait pas l’heur de plaire à ses ‘amis’ socialistes.

L’idée était donc dans l’air. Nicolas Sarkozy est assez habile pour la reprendre à son compte, sous une forme plus crédible : au lieu de citoyens –compétents ? choisis comment ?-, les ‘jurés’ seront des spécialistes, dont c’est le métier. Pourquoi pas ?